Âne notre Ami
Qui n’a pas craqué devant ses yeux en amande, un peu mélancoliques et ses grandes oreilles duveteuses …. L’ANE ! On a tout de suite envie de le câliner car du fait de sa taille il est moins impressionnant que d’autres équidés !
L’âne depuis la nuit des temps est associé à l’homme. A l’origine, sauvage en Afrique, il a été domestiqué par les Egyptiens il y a environ 5000 ans et ce, avant le cheval.
Sa rusticité, sa résistance et sa nature laborieuse en a fait un fidèle compagnon pour aider aux travaux agricoles, porter et transporter hommes et marchandises.
Bien sûr il n’est sont pas le seul, le cheval fait de même, et avec plus de prestige ! Néanmoins les ânes ont des qualités indéniables par rapport à leurs « grands cousins » : leur capacité de portage et de traction est d’environ 30% supérieure, alors que leurs besoins en nourriture et en eau sont bien moindre, quel que soit leur poids (celui-ci varie de 80 à 500kg selon les espèces)! S’ajoute à cela endurance et dextérité : les ânes marchent partout, sur les plus petits sentiers grâce à leurs pieds agiles.
L’âne est donc devenu « le cheval du pauvre » !
En déplaise à certains dictons, ce sont des animaux forts intelligents, doux et fidèles, qui aiment apprendre et recherche la compagnie. On les dit têtus mais c’est là leur instinct de survie, inscrit dans leurs gènes. Lorsqu’ils étaient sauvages leur principal prédateur étant le lion, l’unique moyen de s’en préserver était l’immobilité car leur robe et certaines rayures leur permettaient de se fondre dans la savane. Des siècles après, lorsqu’il a peur, l’âne continue de répondre par l’immobilité, et même battu à mort il refusera de bouger ! Cela donne un autre éclairage à son entêtement !
Grace à ces atouts, les ânes ont accompagnés notre Histoire jusqu’à l’industrialisation. Depuis, leur nombre a considérablement diminué, certaines de ses espèces, 7 sont reconnues en France, sont même sauvegardées afin qu’elles perdurent. Leur rôle est maintenant celui d’un animal de compagnie, lié aux loisirs et au tourisme, ce qui, a priori, leur vaut enfin une Vie plus facile. Le message de leurs grands yeux expressifs est compris : on les aime pour eux !
L’inspiration de ce texte vient de notre rencontre avec Fabienne de la Ferme « Histoire d’Anes » – https://www.histoiresdanes-correze.fr – et de notre sensibilité aux équidés en tant que cavalier.
La Bruyle
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